Ledru n'était pas un pur magicien, il rendait la science amusante et jouait, par exemple, avec l'électricité et la lumière, c'est ainsi que les gens dirent qu'il était un magicien.
Nicolas-Philippe Ledru est un magicien français, né en 1731 et mort en 1807.
Il était aussi connu sous le nom de Comus. Nicolas-Philippe Ledru est
aussi appelé
professeur des mathématiques des enfants de France, par
le Roi Louis XV.
Nicolas-Philippe Ledru, l'illusionniste:
Pour faire ses tours de magie, il invitait le public dans son cabinet,
et faisait des expérience scientifiques pour les impressionner.
Dans ce même cabinet, il avait des automates comme une cage vide où un
oiseau apparaissait par magie ou une fausse main qui pouvait écrire ce
que pensaient les spectateurs.
Mais, ce qui intéressait le plus Ledru, c'était la fantasmagorie [spectacle féerique, surnaturel] : une
peinture sur du verre ou un support transparent, avec lequel on joue
avec la lumière pour la rendre vivante, comme un fantôme, à l'aide d'une
lanterne magique. Le public était dans le noir, assis entre la lanterne
et la toile sur laquelle était projetée l'image, et alors apparaissait
un point, d'abord tout petit qui grandissait tout doucement jusqu'à
devenir un 'fantôme'/un personnage qui se jette sur le public puis
disparaissait.
Nicolas-Philippe fut l'un des premiers à montrer ce tour de magie.
Nicolas-Philippe Ledru était très connu et aimé en Europe car il
voyageait pour montrer aux gens ses tours de magie. En France aussi,
il était apprécié, par le roi Louis XV, puis le roi Louis XVI, à qui il
montra ses expériences.
Nicolas-Philippe Ledru, en tant que scientifique, a fabriqué des
boussoles, transformé le métal en acier, et a refait des cartes
nautiques (en rapport avec la mer, pour permettre aux hommes de voyager
en bateau).
Il a été nommé physicien (scientifique) du roi en 1782, grâce à son
traitement pour soigner les maladies de système nerveux, avec
l'électricité.
Nicolas-Philippe Ledru fut emprisonné pendant la révolution mais échappa à la peine de
mort car il
était un scientifique et un honnête-homme. Quand il fut libéré, il s'installa à Fontenay-aux-Rose (Paris),
et c'est là qu'il mourut en 1807.